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Un commento imprescindibile degli Atti degli Apostoli. C.S. Keener, Acts. An Exegetical Commentary, 2012-2015

C.S. Keener, Acts. An Exegetical Commentary, vol. 1 : introduction and 1:1-2:47 ; vol. 2 : 3:1-14:28 ; vol. 3 : 15:1-23:35 ; vol. 4 : 24:1-28:31, Grand Rapids, Baker Academy, 2012-2015, 18×25, 4459 p., $79,99/vol., IS

Pascal-Marie Jerumanis
Inizio dell'articolo. - Quest'opera monumentale rappresenta il lavoro più completo sugli Atti: quattro tomi, 4459 pagine. Daniel Marguerat considera che tutta l'esegesi degli Atti dovrebbe ormai tenerne conto. Non è solamente la mole del commento che è impressionante, ma anche l'ampiezza delle fonti consultate (…)

Cette œuvre monumentale représente le commentaire le plus complet écrit sur les Actes : quatre tomes, 4459 pages1. Ce n’est pas seulement le volume du commentaire qui est impressionnant, mais aussi l’ampleur des sources consultées : les sources « premières » constituées par les auteurs juifs et païens de l’Antiquité (8 pages de références avec 3 colonnes par page) et les sources « secondaires » constituées par les études exégétiques contemporaines (près de 300 pages de références avec 3 colonnes par page). L’introduction générale d’environ 600 pages est aussi très riche et très vaste : c’est déjà toute une monographie.

Une approche socio-historique

Pourtant Craig S. Keener, professeur de Nouveau Testament au Séminaire de théologie évangélique d’Asbury (Ken.), a voulu se limiter. Son approche est socio-historique, et c’est d’ailleurs cela qui fait, en premier lieu, la valeur incontournable de son commentaire très précis et très bien documenté. Dans les prolégomènes qui précèdent son introduction, l’auteur explique qu’il n’a voulu développer ni la critique textuelle, ni l’analyse grammaticale et philologique là où il n’y avait pas un grand intérêt à le faire parce que d’autres commentaires s’y étaient déjà intéressés de près. Il propose cependant une discussion générale éclairante sur la critique textuelle des Actes pour justifier le fait que le texte occidental mérite moins d’attention que le texte alexandrin : même si le texte occidental plus tardif peut refléter, dans certains cas, la forme la plus ancienne du texte des Actes, « ces cas prouvent plus les rares exceptions que quelque chose qui se rapprocherait d’une règle » (p. 11).

L’auteur a donc voulu apporter sa contribution à l’exégèse des Actes par une approche socio-historique pour nous faire profiter de ses propres recherches et être ainsi le plus utile :

C’est en raison de mes années de recherche sur l’environnement de Luc-Actes (fournissant une information à laquelle la plupart des lecteurs n’auraient accès qu’en dupliquant cet effort) que j’ai donné plus de place à cette connaissance que dans les aperçus auxquels la plupart des lecteurs pourraient accéder sans ce commentaire.

(p. 18)

L’auteur ne propose pas une exégèse historico-critique des Actes qui tenterait de reconstituer ses sources hypothétiques, car il partage la déception actuelle devant cette approche. Il étudie le texte des Actes tel qu’il nous est donné dans son état achevé, mais en essayant de découvrir « comment un auditoire idéalement informé du i er siècle aurait pu entendre le message de ce livre » (p. 18). Pour tenter de reconstruire cela, il faut évidemment tenir compte des conventions d’écriture et de lecture en vogue à l’époque de la composition des Actes, et donc connaître les principes de la rhétorique antique. Keener est attentif à cela. Pour découvrir le sens du texte pour son auditoire primitif « idéal », il étudie les Actes dans la perspective de la communication, en sachant que le texte ne fonctionne pas seulement selon des référenciations internes, en relation avec la structuration du texte, mais aussi selon des référenciations externes, en relation avec le contexte socio-historique du texte. Tout lecteur est donc supposé acquérir la connaissance culturelle propre à l’auditoire primitif. L’exégèse pratiquée par Keener permet ainsi d’articuler synchronie et diachronie.

Son approche s’inscrit dans la ligne de l’exégèse « socio-rhétorique » qui a été introduite dans les études des Évangiles par Vernon K. Robbins et qui est représentée dans les études des Actes par le commentaire de Ben Witherington. Cette approche n’est pas sociologique au sens de la science sociologique. En exégèse, la sociologie est très utile quand il manque de données concrètes sur le passé. Il faut alors extrapoler par analogie ou, du moins, poser des questions à partir de notre propre perspective culturelle. Mais, dans ce cas, il faut être prudent, comme le note l’auteur avec beaucoup d’exégètes : il ne faut pas imposer des modèles tirés de certains types de sociétés actuelles à des cultures anciennes fort différentes. Keener s’est donc attelé à établir, avant tout, des données solides venant de l’Antiquité, qui manifestent souvent certains traits généraux de la culture méditerranéenne ancienne, spécialement urbaine, durant l’empire romain.

Afin de découvrir comment le sens du texte pourrait se constituer pour son auditoire du i er siècle, Keener essaie aussi de clarifier le projet de l’auteur. Il ne veut cependant pas reconstituer l’intention subjective de Luc, mais cerner le but recherché à partir de l’auteur impliqué dans le texte.

L’histoire racontée par les Actes

Avant de faire cela, Keener s’interroge encore sur le genre littéraire. « Le genre fournit les attentes conventionnelles, culturellement conditionnées, selon les lignes directrices d’après lesquelles une œuvre devrait être lue » (p. 51). Les exégètes ont tenté de classer les Actes dans des catégories connues. Aucun d’entre eux ne conteste que cette œuvre soit un récit ou une diêgèsis (cf. Lc 1,1). Keener parcourt les divers genres de récit qui ont été envisagés : récit de voyage, biographie, roman, épopée, actes. Et il conclut :

Plusieurs des genres proposés contiennent des éléments pertinents pour l’interprétation des Actes. Comme roman, c’est une œuvre de divertissement de type populaire ; comme épopée, elle peut fonctionner comme un document fondateur ; comme récit de voyage (un thème présent dans plusieurs genres), elle contient des récits guidés par le thème du voyage. Ce qui est plus important, c’est que, comme biographie, les Actes se concentrent sur des personnages particuliers (ce qui est encore plus clair pour le volume précédent de Luc, la biographie de Jésus). Tous ces éléments peuvent être retrouvés dans l’historiographie antique, la catégorie du genre littéraire le plus communément proposé pour les Actes.

p. 89

Dans son introduction générale, Keener présente ce genre en s’interrogeant tout d’abord sur l’intérêt des historiens de l’Antiquité pour la précision historique. Certains, comme Hérodote et Thucydide, suivent avec beaucoup de soin leurs sources, en les évaluant de manière moins critique, il est vrai, que les historiens actuels, tandis que d’autres, comme Strabon ou Plutarque, sont moins attentifs à la fidélité aux sources. Tous les historiens de l’Antiquité présentent cependant leur information de manière rhétorique : ils n’opposent pas la présentation des faits et la finalité rhétorique de leur œuvre. Pour les anciens, la crédibilité des faits et la capacité de persuader sont des vertus rhétoriques cumulatives, mais non contradictoires. Selon Keener, là où l’on peut vérifier Luc, il s’avère aussi précis ou même plus précis que les historiens de l’époque. Il est donc un historien respectable, selon les critères de ses contemporains. Mais il n’est pas pour autant un chroniqueur au sens strict : il a aussi un intérêt rhétorique, éthique et théologique. Nous verrons ainsi que les Actes présentent l’histoire de manière apologétique et même missionnaire. Il faut encore ajouter que c’est une histoire de type populaire, avec un accent sur les aventures et les signes, avec une intrigue suivie la plus cohérente possible. Comme c’était habituel à l’époque, Luc se focalise sur les personnages principaux avec leurs actes et leurs discours. Dans son introduction, Keener propose d’ailleurs une belle étude générale, de plus de 60 pages, sur les discours dans les Actes (p. 258-319).

L’auditoire « idéal »

Avant de préciser le projet de l’auteur, Keener cherche encore à clarifier la question des destinataires. Les exégètes défendent, de manière raisonnable, diverses positions. Keener estime que l’auditoire « idéal » des Actes doit être cherché dans des communautés mixtes, mais avec une prédominance païenne :

Même s’il peut être accueillant pour d’autres auditeurs, Luc vise un auditoire qui semble être égéen et faire partie des colonies romaines avec des Églises pauliniennes fortes, comme Corinthe ou Philippes ; parmi ces colonies, l’auteur a le plus de connaissances personnelles directes de Philippes. Son auditoire est très bien informé sur le grand Empire romain et sur les diverses attitudes qui se manifestent face au mouvement chrétien. Des positions publiques négatives à l’égard de Paul, leur fondateur exécuté, représentent un déshonneur, peut-être tout spécialement dans la colonie romaine de Philippes, mais aussi ailleurs. C’est ce qui a incité Luc à écrire une œuvre apologétique.

(p. 434)

Une œuvre apologétique et missionnaire très actuelle

Après avoir discuté la question du genre littéraire et celle des destinataires, Keener tente enfin de cerner le but recherché par Luc, induit à partir de celui de l’auteur impliqué. S’il souhaite bien partager à ses destinataires des informations historiques, comme le suppose l’historiographie antique et comme le confirme notamment le prologue de son Évangile auquel renvoie Ac 1,1, Luc a aussi un projet « rhétorique, éthique et théologique » qu’il s’agit de préciser. Après avoir relevé les diverses propositions qui ont été faites et qui sont encore en vogue parmi les exégètes, Keener fait remarquer qu’il ne faut pas les isoler, car plusieurs buts peuvent être recherchés par l’auteur dans le cadre d’un projet global qu’on peut caractériser en ces termes : « Luc porte un intérêt majeur pour la validation historique de la mission auprès des Nations qui a déjà été prouvée par son succès, ainsi que pour la proposition de modèles permettant de continuer la mission » (p. 437). L’œuvre de Luc est donc apologétique et missionnaire, mais, chez lui, ces deux aspects sont étroitement imbriqués : « L’apologétique de Luc est une expression concrète de la mission dans son propre contexte et c’est souvent la mission qui engendre la nécessité de l’apologétique. » (p. 438)

Pour Keener, la validation que cherchent les Actes vise d’abord un auditoire de sympathisants. L’auteur écrit aux chrétiens d’origine juive et surtout païenne pour légitimer et confirmer leur foi (cf. Lc 1,4) : c’est une apologétique qui leur propose des réponses aux objections qui les concernent. Ils pourront s’en inspirer dans leur rencontre avec les Juifs « endurcis », les philosophes grecs ou les autorités romaines, bien que Luc ne s’adresse pas directement à eux, mais à des chrétiens. Par exemple, les visions et les révélations, les signes et les miracles fonctionnent de manière apologétique d’abord pour les croyants ; il en est de même pour les discours adressés aux Juifs, aux philosophes d’Athènes ou aux autorités romaines.

Luc légitime la foi des chrétiens en la présentant tout spécialement dans la perspective de l’accomplissement. Sans occulter la nouveauté, il met clairement en évidence la continuité entre Israël et la Voie : comme le dit notamment Jacques, « Dieu a pris soin de tirer d’entre les païens un peuple réservé à son Nom. Ce qui concorde avec les paroles des prophètes » (Ac 15,14-15). Selon Keener, Luc souligne la continuité non seulement dans un but théologique, mais aussi pour présenter la Voie comme une sorte de religio licita du point de vue de Rome, même si l’expression est plus tardive. L’argument de l’« antiquité » d’un culte était d’ailleurs important pour fonder la tolérance romaine. Pour légitimer cette tolérance, l’auteur des Actes met également en valeur non seulement l’innocence de Jésus, mais aussi celle de Paul, le défenseur le plus éminent de l’ouverture aux Nations. Dans le même but, le récit des Actes présente de nombreux précédents de la tolérance des autorités romaines à l’égard des chrétiens, en passant sous silence le précédent négatif de Néron :

Dans la discussion d’ordre rhétorique ou religieux, les Grecs et les Romains considéraient le précédent comme important. Si les arguments de l’antiquité étaient utiles, les arguments par précédents avaient aussi du poids pour les cours et les magistrats conservateurs romains.

(p. 456)

Keener montre donc comment les Actes permettent à son auditoire primitif d’être « équipé pour répondre aux fausses représentations de leur foi qui sont faites contre eux par les rumeurs ou même par les stratégies des gens de l’extérieur » (p. 444). Mais notre exégète tente aussi de recontextualiser les Actes pour ses lecteurs actuels. Même si Luc fait bien des propositions d’ordre moral, comme pour la sollicitude envers les pauvres, qui pourraient être avalisées par toute une société, les Actes présentent d’abord un modèle d’Églises vivant non pas en contexte de chrétienté, mais en situation de minorité, et même dans un milieu souvent hostile. Selon Keener, l’apologétique des Actes peut donc être éclairante pour la plupart des chrétiens d’aujourd’hui qui sont minoritaires dans beaucoup de sociétés. Notre exégète fait remarquer que « la grande majorité des gouvernements actuels sont séculiers, islamiques ou athées » (p. 457s). Dans un tel contexte, les Actes invitent à montrer que la foi chrétienne ne représente pas une menace pour les sociétés, mais plutôt un bénéfice.

Pour préparer le lecteur à entrer dans son commentaire monumental, Keener aborde encore d’autres sujets. Il résout la question de l’unité et de la structure de cette manière : i) La première effusion de l’Esprit (1,1–2,47) ; ii) Le leadership apostolique à Jérusalem (3,1–5,42) ; iii) L’expansion helléniste (6,1–9,31) ; iv) Le ministère de Pierre à l’extérieur de Jérusalem (9,32–12,24) ; v) Les missions de Paul dans la diaspora (12,25–19,41) ; vi) Vers Rome, en passant par Jérusalem (20,1–28,31). Outre cette question ou celle de l’arrière-fond géographique, ou encore celle de la vision lucanienne du rôle des femmes, il présente les accents théologiques propres de cette œuvre : pour les Actes, Dieu est le Dieu de toute l’humanité qui agit dans l’histoire des hommes s’accomplissant dans la mission du Christ. Dans son introduction, Keener aborde aussi la question de l’histoire d’Israël et montre que Luc n’est pas anti-juif, comme certains le pensaient : il

respecte le peuple juif et maintient l’espérance pour son futur. (…) En soutenant le fait que la mission des Gentils est une extension légitime de la foi d’Israël, Luc présente l’héritage biblique positivement, en soulignant la continuité avec cet héritage là où c’est possible. Il ne trouve une discontinuité que là où c’est nécessaire et que là où elle est confirmée par une claire sanction divine (du Dieu biblique d’Israël).

(p. 491)

Voilà l’essentiel de l’introduction de Keener qui prépare bien à entrer dans son commentaire, ponctué de nombreux excursus bien documentés (51 au total), comme sur la prophétie, le messianisme, la circoncision, l’anti-judaïsme antique, l’hospitalité, l’usage de la première personne chez certains historiens de l’Antiquité.

La clôture des Actes

Dans le cadre restreint de cette présentation, nous ne pouvons évidemment pas entrer dans le détail du commentaire proprement dit. Pour mettre encore davantage le lecteur en appétit, relevons cependant, à titre d’exemple, comment, dans la perspective socio-historique qu’il adopte, Keener éclaire la question de la clôture des Actes. Les open endings (les fins ouvertes) étaient assez fréquents dans l’Antiquité (cf. Hérodote, Thucydide, Xénophon, Salluste). Pour Keener, la finale des Actes est le sommet narratif approprié qui a, comme fonction rhétorique, d’inciter le lecteur à regarder au-delà de la clôture, en projetant dans l’avenir la progression irréversible de la Parole et en poursuivant lui-même la mission. Pour l’auteur, il est d’ailleurs important que les Actes s’achèvent sur un happy end pour souligner la tolérance romaine. Notre exégète se réfère encore à Jean Chrysostome, ce bon connaisseur des conventions littéraires et rhétoriques de l’Antiquité, qui considère que les Actes s’achèvent ainsi pour que l’auditeur ait soif de plus et réfléchisse sur le message (cf. p. 3761).

Même le commentaire monumental de Keener ne pourra éteindre la soif des lecteurs-auditeurs des Actes des Apôtres. D’autant plus que l’approche socio-historique de Keener permet vraiment d’entrer dans l’exégèse des Actes selon la spécificité de l’interprétation des textes en tant que textes, c’est-à-dire, comme un « acte de lecture »2 qui ouvre sur « une interprétation infinie »3. L’acte de lecture se réalise selon la logique de la communication instaurée entre l’auteur impliqué et le lecteur empirique, invité à entrer, avec sa liberté, dans le « rôle » du lecteur impliqué (ou du « lecteur modèle »). Cela suppose « une compétence encyclopédique » adéquate qui implique, notamment, une connaissance du contexte socio-historique4. En mettant en œuvre un tel acte de lecture, l’approche de Keener articule admirablement la synchronie et la diachronie du texte biblique et fonde solidement la carrière de son interprétation, appuyée sur son sens littéral et se déployant selon son triple sens spirituel, dans une destinée bien enracinée dans l’histoire. Quel bel exercice d’exégèse !

Notes de bas de page

  • 1 Daniel Marguerat, dont l’avis est cité au dos de la couverture du premier volume, considère que toute exégèse des Actes devra désormais en tenir compte.

  • 2 « Le lieu de l’œuvre littéraire est (…) celui où se rencontrent le texte et le lecteur » (W. Iser, L’acte de lecture. Théorie de l’effet esthétique, Bruxelles, P. Mardaga, 1985, p. 48). C’est l’acte de lecture dans lequel « le lecteur “reçoit” le sens du texte dans la mesure où il se constitue » (ibid., p. 44).

  • 3 Selon les Pères de l’Église, et notamment Grégoire le Grand, « l’Écriture grandit avec ceux qui la lisent » (cf. P. C. Bori, L’interprétation infinie. L’herméneutique chrétienne ancienne et ses transformations, coll. Passages, Paris, Cerf, 1991).

  • 4 Selon Umberto Eco, « le lecteur empirique, pour se réaliser comme Lecteur Modèle, a des devoirs “philologiques” : il se doit de récupérer, avec la plus grande approximation possible, les codes de l’émetteur » (Lector in fabula. Le rôle du lecteur ou la coopération interprétative dans les textes narratifs, coll. Le Livre de poche - Biblio essais 1098, Paris, Librairie générale française, 1989, p. 78). Cela implique une « compétence encyclopédique » (p. 96) qui relève non seulement d’« un dictionnaire de base » (ibid.), mais suppose aussi, notamment, « des sélections contextuelles et circonstancielles » (p. 97) et une « perspective idéologique » (p. 105). L’approche socio-historique de Keener assume tout cela.

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La NRT est une revue trimestrielle publiée par un groupe de professeurs de théologie, sous la responsabilité de la Compagnie de Jésus à Bruxelles.

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