M. Zundel est un penseur qui aide à penser, un croyant qui donne
envie de croire, un contemplatif qui introduit dans le silence de
la contemplation. Tel il apparaît dans ce petit joyau que
l'infatigable Père de Boissière, André Girard et Marc Donzé
viennent d'arracher à l'oubli. Paru au Caire en 1941, cet opuscule
sur la quête de la vérité eût pu passer inaperçu, au grand dommage
de la pensée chrétienne, et de la pensée tout court. J'en extrais
une phrase en guise d'invitation à le lire: «La liberté n'est si
précieuse que pour nous permettre de rompre les amarres qui nous
attachent à nous-mêmes, afin de nous identifier à la Vérité, dans
la transparence de l'amour, et de sauter par-dessus notre ombre
pour tomber dans notre soleil». - J.R.