Dictionnaire d'Histoire et de Géographie ecclésiastiques, T. XXVIII: Fasc. 164 (Julien de Cividale - Kalamona)
Col.Strumenti di lavoro - reviewer : Bruno Clarot s.j.
J.A. Jungmann (†1975), prêtre autrichien puis jésuite, se passionne pour la liturgie, le christocentrisme, la théologie kérygmatique; il publie en 1961 son oeuvre majeure: Missarum sollemnia, explication génétique de la messe romaine. Pendant et après Vatican II, il travaille à la réforme liturgique. P. Jury (1878-1953), incroyant, converti à 14 ans, jésuite à 18, prêtre séculier à 45, psychanalyste à 50, agnostique à 53, maurassien, écrit contre l'obscurantisme de l'Église. Juste-Lipse (1547-1606), humaniste belge, deux ans jésuite, professeur chez les protestants à Iéna et à Leyde, puis retour à Louvain. Après 1591, il se montre résolument catholique et ami des jésuites. Justinien (1901-1977) patriarche orthodoxe de Roumanie en 1948. Favorable au communisme, il ne fit rien pour protéger son clergé ou les catholiques. Il refusa d'envoyer des observateurs à Vatican II, mais renoua avec Rome en 1972. P. Juusten (†1576), un des 3 introducteurs du luthéranisme en Finlande. Prêtre en 1540, il suivit les cours de Luther et de Mélanchthon et rentra dans son pays. Son roi rompt avec Rome et nomme Juusten évêque. Celui-ci appuie la tendance «Haute Église» et le sacrement de pénitence avant la communion pascale. L. Kaas (†1952), prêtre allemand, député en 1919, président du parti du Centre en 28, appuya l'élection d'Hitler comme Chancelier en 33. Il partit alors pour Rome et collabora avec Pacelli. A. Kagamé (1912-1981) prêtre rwandais très doué, chercheur en cultures africaines comparées et en culture rwandaise. Études à Rome, professeur d'histoire et de littérature rwandaises à l'Université de son Pays.
Pourquoi n'avoir rien dit de Jung et de son attitude ambiguë face à la religion? - G. Leclair.