On a défini Jean Duns Scot le légiste de Dieu (Lagarde). En
concentrant la morale sur l'importance des préceptes et des
circonstances subjectives, il a développé une morale volontariste,
où chaque acte doit être voulu parce qu'il est commandé. Il en
résulte une activité individualiste n'ayant d'autre principe
d'unité que la succession des préceptes divers auxquels l'individu
est soumis. Une telle manière de voir mérite le qualificatif
d'atomiste. Telle est la présentation qu'en fait l'A. dans les
chapitres de la 1e partie de son livre, à savoir: Jean Duns Scot et
son volontarisme par rapport à l'intellectualisme de saint Thomas,
les conséquences de ceci dans le monde, le droit, la politique et
l'économie. Les deux textes de la seconde partie reproduisent, dans
leur original latin et en traduction italienne, deux documents de
Duns Scot dans lesquels celui-ci expose ces idées. - †L. Renwart,
S.J.