Les A. relèvent dans le monde contemporain un certain nombre de
mutations culturelles concernant des domaines tels que
mondialisation, crise écologique, découvertes biologiques, rapports
homme-femme, individualisme, monde des arts et des lettres,
éclatement des recherches spirituelles. Se tournant ensuite vers
l'Évangile, ils étudient la participation de Jésus au changement du
monde, la manière dont il a inauguré une véritable rupture
culturelle et religieuse en son temps: le Temple ou la Justice. Ils
précisent ses choix (le sabbat, la brebis perdue, Marthe et Marie,
l'accueil des non-juifs, les ouvriers de la dernière heure) et en
suggèrent l'application au monde d'aujourd'hui. Ils considèrent
alors l'apostolat des premiers chrétiens: étant dans le monde sans
être du monde, l'Église a respecté les cultures, tout en les
ouvrant à une autre dimension; elle n'a pas engendré de
contre-culture. Le dernier chapitre appelle de ses voeux une
renaissance de la culture chrétienne, au souffle de l'Apocalypse:
l'Esprit et l'humanité crient: «Viens!» - P.-G.D.