Rappelons que ce texte comporte deux grandes parties: une réflexion sur la liberté en général, une autre sur la liberté religieuse proprement dite, suivies des «doutes sur la doctrine de Vatican II» à propos de toute espèce de points relatifs à la liberté religieuse. Indépendamment du fait qu'il touche à un élément important de la doctrine de Vatican II, un tel ouvrage présente l'intérêt suivant: il montre très clairement comment le mouvement intégriste construit sa théologie, en particulier en s'appuyant sur la notion de «tradition», sans avoir la moindre notion de l'histoire ni du degré d'autorité des documents émanant du Saint-Siège, à partir d'une lecture «à plat» des textes comme s'ils avaient tous été rédigés hors de tout contexte (on se demande d'ailleurs pourquoi l'A. a usé du terme de «doutes» dans son titre; sa méthode ne peut qu'impliquer des «affirmations» et rien d'autre), comme si l'Église ne pouvait ni ne devait approfondir sa foi et la compréhension de celle-ci. Disons-le donc nettement: c'est navrant. - B. Joassart, S.J.
Rappelons que ce texte comporte deux grandes parties: une réflexion sur la liberté en général, une autre sur la liberté religieuse proprement dite, suivies des «doutes sur la doctrine de Vatican II» à propos de toute espèce de points relatifs à la liberté religieuse. Indépendamment du fait qu'il touche à un élément important de la doctrine de Vatican II, un tel ouvrage présente l'intérêt suivant: il montre très clairement comment le mouvement intégriste construit sa théologie, en particulier en s'appuyant sur la notion de «tradition», sans avoir la moindre notion de l'histoire ni du degré d'autorité des documents émanant du Saint-Siège, à partir d'une lecture «à plat» des textes comme s'ils avaient tous été rédigés hors de tout contexte (on se demande d'ailleurs pourquoi l'A. a usé du terme de «doutes» dans son titre; sa méthode ne peut qu'impliquer des «affirmations» et rien d'autre), comme si l'Église ne pouvait ni ne devait approfondir sa foi et la compréhension de celle-ci. Disons-le donc nettement: c'est navrant. - B. Joassart, S.J.