Publiés en français pour la première fois, ces deux courts traités
sur l'oraison de l'un des confesseurs jésuites de Thérèse (celui-là
même qui «la mortifiait beaucoup» mais qui fut «le plus utile à son
âme», aux dires de la Madre, eux aussi rapportés) bénéficient d'une
préface qui en présente l'originalité, puis d'introductions et de
commentaires du jésuite Luis de La Puente, un autre dirigé célèbre,
avant la notice biographique de celui qui se détourna de l'oraison
méthodique pour se tourner vers «l'oraison de contemplation».
Enchâssés dans ces parures, les deux traités d'une vingtaine de
pages se disposent l'un comme le récit d'une évolution, l'autre
comme la réponse à sept difficultés qu'occasionne «cette oraison où
l'âme ne médite ni ne raisonne» mais, comme Ignace d'ailleurs,
goûte les douceurs du repos, «comme un voyageur arrivé au bout du
voyage». À méditer. - N. Hausman scm