This article outlines recent psychological findings concerning hope. It reviews the dispositional hope theory model developed by Snyder, which distinguishes two components of hope, motivational and operative, and the transdisciplinary positive psychology model, which analyses three of them: wish, belief and confidence, thus adding the second component. A Swiss study has even developed a ‘hope barometer’ that measures the role of these different parameters in the feeling of hope. The article goes on to offer a philosophical assessment of these data, and concludes with some pastoral applications
La présence de l’espoir comme énergie de vie est si commune que nous n’en avons pas plus conscience que celle de l’air autour de nous ou de la terre sous nos pas. Il faut que l’air nous manque ou que la terre se mette à vaciller, pour que nous comprenions combien ils sont vitaux. Il en est de même de l’espoir. Depuis le premier traité systématique de Zénon de Vérone[1], l’espoir a été étudié en théologie, comme vertu théologale d’espérance. De même, depuis l’époque antique, la philosophie s’y intéresse, pour la valoriser ou la dévaluer[2]. Ces dernières décennies, les sciences humaines se sont à leur tour penchées sur lui. Reconnaissons toutefois que, si les articles et les ouvrages se multiplient en langue anglaise, trop rares sont les études francophones, notamment grand public[3].
Nous verrons successivement deux modèles élaborés par…