Une autobiographie à la façon des « confessions » de saint Augustin ? Absolument pas : il s’agit ici plutôt de quelques traits esquissés d’une vie au gré de rencontres, qu’elles soient personnelles ou littéraires. En effet, Robert Scholtus, prêtre du diocèse de Metz et ancien supérieur du séminaire des Carmes à Paris, semble cultiver à merveille cet art de la rencontre, non pas mondaine mais bien dans sa réalité la plus complète, en ce qu’elle comporte de beauté et de vulnérabilité. Comme il l’écrit : « on n’écrit pas sans les autres, pas plus qu’on ne peut croire sans les autres » (p. 94).

C’est pourtant le Covid et son confinement qui ont incité l’A. à se…