Les diocèses français, anciens et modernes, reçoivent toujours un traitement de faveur: Uzès, Vaison-la-Romaine, Valence, Vabres, tous traités par R. Darricau; les deux frères Valensin, S.J., qui ne découvrirent leur origine juive qu'à la mort de leur père, l'hérétique Valentin et la gnose valentinienne, le nonce Valeri et son rôle sous Vichy, la valeur et les valeurs en philosophie; Vallombreuse, abbaye et congrégation, est expédiée en une colonne; l'écrivain converti, Max Van der Mersch, les peintres Van Dyck et Van Eyck; le cardinal Van Roey de Malines a droit à un traitement de faveur; le Père Varillon, par J. Guillet.
Pour Vatican I, P. Christophe précise bien le fait que, pour le concile, il n'existe qu'une infaillibilité, celle de l'Église, que le Pape peut assumer en sa plénitude; ce n'est donc pas une infaillibilité personnelle, mais une fonction exercée au nom de toute l'Église. Il fallait compléter cette théologie par une mise à jour de la doctrine sur l'Église, ce qui fut impossible par suite de la prise de Rome par les Italiens, coup de force qui termina prématurément le concile. C'est Vatican II qui compléta ce travail cent ans plus tard. Dans le bel article signé R. Minnerath, pourquoi ne pas avoir rappelé que le tournant du concile fut le droit, obtenu de haute lutte par les Pères, de nommer eux-mêmes les secrétaires des commissions? En effet, les experts avaient constaté au cours de la préparation du concile le rôle décisif de ces hommes qui bloquaient toutes les idées n'allant pas dans le sens strict des schémas voulus par la Curie. - G. Leclair.