À côté de «l'art de mourir», il y a aussi l'art de célébrer la mort. Car celle-ci et ses rites sont au coeur même de l'idée d'humanité. Les rites funéraires sont aussi une réponse à l'énigme de la mort; on y découvre le sens que l'homme reconnaît à son existence, dès la naissance à la mort. Aussi, la sépulture des morts est l'acte le plus ancien de l'humanité.
Depuis les origines, il y a donc un lien constitutif entre les rites funéraires et ce qui fait de l'homme un être humain. On peut en déduire que les transformations du rite funéraire non seulement suivent l'évolution et les métamorphoses de l'humanité mais, plus encore, que la dégradation des rites funéraires, quand et où elle se vérifie, est toujours accompagnée d'une déshumanisation de l'homme et de la société humaine. Cela conduit l'auteur de ce petit livre, moine de Bose et liturgiste, à conclure par une citation de L.V. Thomas, dans son livre Rites de la mort: «Parce que nous perdons le sens de la vie, on nie la mort et nous ne trouvons plus ni le temps ni l'espace pour intégrer nos vieillards, nos mourants et nos morts.» - S. Decloux sj

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