Incorporazione alla Chiesa e comunione. Aspetti teologici e canonici dell'appartenenza alla Chiesa
R. CoronelliMorality and law - reviewer : Léon Renwart s.j.
L'A. examine ici les abandons explicites d'appartenance et se demande si le refus par les fidèles de l'impôt spécial (Kirchensteuer) perçu par certains États constitue une apostasie au sens canonique du terme. Il opte plutôt pour une faute plus ou moins grave selon les cas. Concernant les autres communautés chrétiennes avec lesquelles l'Église catholique se reconnaît unie par des liens réels, l'A. fait le point des notables assouplissements apportés par le Code à la discipline de la communicatio in sacris. Il précise les domaines où celle-ci est désormais permise et les conditions requises pour en bénéficier (sans oublier celle de prévenir, le cas échéant, les autorités de l'Église-soeur).
Menée avec grand soin, cette étude éclaire bien la question et met en valeurs ses aspects dogmatiques et disciplinaires. L'A. relève la difficulté fondamentale du thème, à savoir le fait que l'Église est un mystère. Elle ne peut se décrire adéquatement au moyen d'une seule image, d'un seul concept, d'un seul modèle. Rappelons-le, Vatican II lui-même a laissé coexister dans LG le schème pyramidal ancien et l'image de l'Église-communion. Dans l'état actuel des choses, se pose néanmoins déjà une question: «La responsabilité des ruptures qui se sont produites dans l'unique Église du Christ (LG 13) est-elle uniquement le fait de ceux qui l'ont quittée?» Des auteurs catholiques sérieux l'ont mis en doute, à bon droit. Dans ces conditions, ne conviendrait-il pas que chacune des parties «balaye devant sa porte» sans attendre que l'autre fasse le premier pas? - L. Renwart, S.J.