Publié à l'initiative du dynamique Groupe des canonistes
francophones de Belgique, l'ouvrage présente d'abord cinq
contributions qui toutes plaident à leur manière «pour une
déontologie des ministères ecclésiaux». A. Borras esquisse un code
en dix devoirs principaux, J.-P. Schouppe s'attache au versant
procédural de cette perspective, T. Meijers interprète certaines
règles de conduite et le code professionnel des travailleurs
pastoraux des Pays-Bas, R. Puza présente l'état des pratiques en
Allemagne, L.-L. Christaens s'interroge sur les effets civils de
ces nouvelles initiatives ecclésiales. Le second volet (on pourrait
commencer par lui) propose des réactions incisives, qui indiquent
la portée des débats ainsi soulevés - en particulier, se demande G.
Routhier, «l'adoption de codes de déontologie ne représente-t-elle
pas un autre moyen de séculariser l'institution ecclésiale», au
moment même où un magistère décrédibilisé souffre d'un manque de
règles juridiques (internes) pour mieux baliser des situations qui
blessent le corps ecclésial. Dynamique, disions-nous. - N. Hausman
scm