Dans un monde qui a du mal à comprendre la logique convaincante du
vrai et la nécessité morale du bien, l'A., à la fois théologien
renommé et pasteurévêque, est désireux de montrer l'importance de
l'esthétique théologique et la «voie de la beauté» dans la
situation actuelle du christianisme. Il trace cette voie de la
beauté en s'appuyant sur deux textes de l'Écriture: «le plus beau
des enfants des hommes» (Ps 4, 3) et la figure du serviteur
souffrant sans éclat ni beauté (cf. Is 53, 2) tout en ayant recours
à Augustin et Thomas d'Aquin. La beauté qui sauve est la beauté de
Jésus, «le beau Pasteur» (Jn 10, 11) et celle du Crucifié qui
révèle l'amour de Dieu. Dans un premier chapitre: «Dire la beauté»,
l'A., en guise d'introduction, explicite le sens de sept mots liés
à la beauté dans différentes langues; il y voit déjà caché
prophétiquement le verbum abbreviatum de la Parole de Dieu. - E.
Barucco