Spécialiste des relations entre culture et foi chrétienne, l'A.,
professeur de théologie à Lausanne, après nous avoir proposé une
approche protestante de l'architecture (1996) et des images (1999),
nous parle, simplement et agréablement, de musique. Pour Luther, la
musique céleste, manifestation auditive du Logos incarné, est
l'affaire de tous; les chorals mettent le Christ au centre du
culte. Calvin retient davantage la dimension humaine de la musique;
il supprime l'orgue et opte pour le chant monodique a capella, et
uniquement des psaumes. Zwingli abolit le chant.Et aujourd'hui?
L'A. évalue la pertinence des chants du Réveil, des Gospel Songs et
des Negro Spirituals, du rock et du rap chrétiens. Il évoque les
ouvertures oecuméniques. Il n'aborde pas le problème de
l'inculturation liturgique dans les Églises d'Asie et d'Afrique.
-P.-G.D.