Il ne s'agit pas de démontrer un article de foi au détriment de notre liberté de croire, mais d'en proposer un préambule naturel à l'esprit. L'affirmation de Dieu est en effet naturelle à l'intelligence et en attente d'objectivation. Mais l'A. ne tombe pas pour autant dans une onto-théologie qui inclurait Dieu et le monde dans le genre commun de l'être. Avec l'analogie de l'être, avec la méditation thomasienne sur le Tétragramme incommunicable, l'A. réaffirme que l'on ne peut pas définir Dieu. Le signifier par un Nom, c'est Le désigner et Le nommer. Penser à Lui, c'est parler avec Lui. Les pages sur la nomination de Dieu sont très belles. La tradition juive et chrétienne se trouve reconnue dans sa lumineuse pertinence. Peut-être aussi eût-il pu affronter certaines difficultés critiques comme celles qui touchèrent le P. Henri Bouillard, que l'A. ne cite ici (p.120) que dans une première étape de sa réflexion. - H. Jacobs sj
Il ne s'agit pas de démontrer un article de foi au détriment de notre liberté de croire, mais d'en proposer un préambule naturel à l'esprit. L'affirmation de Dieu est en effet naturelle à l'intelligence et en attente d'objectivation. Mais l'A. ne tombe pas pour autant dans une onto-théologie qui inclurait Dieu et le monde dans le genre commun de l'être. Avec l'analogie de l'être, avec la méditation thomasienne sur le Tétragramme incommunicable, l'A. réaffirme que l'on ne peut pas définir Dieu. Le signifier par un Nom, c'est Le désigner et Le nommer. Penser à Lui, c'est parler avec Lui. Les pages sur la nomination de Dieu sont très belles. La tradition juive et chrétienne se trouve reconnue dans sa lumineuse pertinence. Peut-être aussi eût-il pu affronter certaines difficultés critiques comme celles qui touchèrent le P. Henri Bouillard, que l'A. ne cite ici (p.120) que dans une première étape de sa réflexion. - H. Jacobs sj