La speranza nell'Antico Testamento può essere affrontata attraverso una ricerca lessicale delle radici ebraiche come קוה (qwh, “aspettarsi” o “sperare”) o בטח (btḥ, “fiducia”). È intesa più come una relazione di fiducia in Dio che come una semplice aspettativa temporale. I profeti, in particolare, introducono una dimensione escatologica, collegando il presente con le promesse future di liberazione divina. L'oggetto ultimo della speranza viene gradualmente spiritualizzato, culminando in un'aspettativa di Dio stesso.
En raison de sa conception du temps et de l’histoire, l’Ancien Testament est censé faire une place importante à l’espérance. Or, ni les dictionnaires ni les vocabulaires bibliques (qui se cantonnent pour la plupart au Nouveau Testament) ni l’encyclique sur l’espérance de Benoît XVI Spe Salvi (qui ne convie guère que 2 M 12,38-45, Ps 22,1.4 et Ps 138,8-12) ne présentent de développement sur ce thème. Comment interpréter cette lacune ? Deux raisons, me semble-t-il, peuvent l’expliquer. D’une part, parce qu’on recherche une notion qui ne trouvera sa pleine élaboration que dans le Nouveau Testament (en particulier dans la triade de 1 Co 13,13 ; Col 1,4-5 ; 1 Th 1,3 ; 5,8) et chez saint Thomas par exemple. Si ce concept est bien présent dans l’Ancien Testament, c’est encore à l’état embryonnaire et de manière diffuse. La seconde raison, qui…