"Dio fa cooperare ogni cosa al bene" (Rm 8,28)... "anche i peccati" (etiam peccata). L'aggiunta di queste due parole è stata a lungo attribuita a Sant'Agostino. In realtà, è solo nel Medioevo che l'espressione etiam peccata è stata usata in questo modo. Tuttavia, l'ipponate ha spesso presentato un modo di trarre vantaggio dai peccati: Dio è abbastanza buono e potente da fare il bene anche dal peccato, soprattutto grazie all'umiltà acquisita dal peccatore e dagli altri uomini, che assistono al peccato e alla sua punizione.
Deus escreve direito por linhas tortas.
Etiam peccata.
C’est par ces deux épigraphes que le célèbre dramaturge Paul Claudel ouvre son Soulier de Satin (1929)1 : « Dieu écrit droit avec des lignes courbes » ; « Même les péchés ». Les deux mots latins attribués à Augustin – Etiam peccata (même les péchés) – sont ailleurs présentés par Claudel2 et traditionnellement compris comme un ajout explicatif, une glose d’Augustin à Rm 8,28 : « Tout concourt au bien » ou « Dieu fait tout concourir au bien », tout, même les péchés.
Cette épigraphe au Soulier de Satin a étonnamment provoqué durant les années 1950, parmi les meilleurs spécialistes français d’Augustin d’Hippone, la production de plusieurs études contradictoires sur l’attribution à ce dernier de l’expression « etiam peccata » ainsi comprise comme une glose de…