Friedensethik im Spätmittelalter. Theologie im Ringen um die gottgegebene Ordnung, éd. G. Beestermöller & H.-G. Justenhoven
Col.Morale e diritto - reviewer : Léon Renwart s.j.
Ernst Ludwig Grasmück décrit la position de Dante (1265-1321) dans son De monarchia: l'empereur universel sera le gardien de la paix au plan politique, ce sera le roi des Romains, choisi par des électeurs qui seront les instruments de la providence divine, car l'empereur dépend directement de Dieu et a pour mission d'assurer au monde la tranquillité de l'ordre. Georg Wieland présente l'idée de la paix du Defensor pacis de Marsile de Padoue († 1343). Celui-ci distingue la paix de Jérusalem, dans l'au-delà, et la paix de Babylone, sur cette terre. Il décrit celle-ci de façon purement fonctionnelle, sans aucune connotation morale. Toutefois, il admet l'existence d'un sacerdoce, subordonné à l'État et élu par le peuple, pour son utilité pratique.
L'intérêt de ces textes, bien mis en lumière dans l'introduction, vient de ce qu'ils se situent à une époque où se développent les luttes entre le Saint Empire et le pouvoir pontifical, où se multiplient les conflits entre cités rivales et où s'affirment les États modernes et leurs prétentions. - L. Renwart, S.J.