Nous assistons depuis plus d’un demi-siècle à la fragilisation, voire à la mise en question du quadrillage paroissial induit par le concile de Trente, imposé par la réforme ecclésiastique de Napoléon, prescrit par le premier Code de droit canonique de 1917 (c. 484) et entériné par le Code de 1983 (c. 374 §1). Le quadrillage territorial du diocèse en paroisses est devenu problématique sous l’effet de la diminution du nombre de personnes qui se réfèrent à l’Église catholique et a fortiori de celles qui participent à la vie ecclésiale1. Cette diminution du nombre des fidèles s’explique entre autres par des facteurs sociétaires et ecclésiaux qui expriment et à la fois déterminent les mutations de la vie paroissiale. Je cite entre autres parmi ces facteurs : l’individua(lisa)tion de l’existence et le désir de choix dans tous les domaines, la…