La première traduction française du «Commentaire du Notre Père»,
sans doute un écrit de jeunesse d'Eckhart, tient sur quarante
petites pages, et la « Prière", proposée dans les deux
langues, sur moins de vingt. Mais l'introduction d'Éric Mangin et
la belle postface de Marie-Anne Vannier permettent de voir comment
on est passé, de l'un à l'autre texte (même si le second relève
plutôt des disciples), de l'unité de Dieu le Père à la Trinité, ou
encore, de la Laudatio à la demande. Dans les deux cas, la
méditation sur la prière chrétienne offre sans aucun doute d'y
entrer. - N.H.