Le burn-out (BO) — pour faire bref et incomplet, l’épuisement professionnel — touche aujourd’hui un pourcentage impressionnant de la population active en Occident. Faisant l’objet d’une attention soutenue des sciences sociales depuis quarante ans (plus de dix mille études lui ont été consacrées !), le sujet est maintenant suffisamment sensible pour faire régulièrement la couverture de grands hebdomadaires et susciter un intérêt encore balbutiant, mais réel, de la part des institutions.
L’intention qui préside à cet article est double : offrir une grille de lecture inédite du BO, en l’interprétant comme une pathologie de l’amour-don ; l’appliquer à la pastorale des prêtres qui, pour être l’un des secteurs le plus concernés, est encore l’un des plus oubliés, du moins en France. Ma perspective dépasse donc l’approche psycho-sociale déjà…
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